Les bonnes pratiques, versus « se faire du bien »

En regardant le documentaire « Bien nourrir son cerveau » (https://www.arte.tv/fr/videos/082725-000-A/bien-nourrir-son-cerveau/), je me suis posée la question générale des bonnes pratiques à adopter, et pas seulement alimentaires. Elles en font certes partie (manger équilibré, des produits variés, de bonne qualité, frais, locaux, pas transformés, etc…), mais il y a aussi les activités sportives, le sommeil, la fameuse « bonne hygiène de vie » (et là, on pense à une promenade dans une campagne magnifique, cf. ma photo 🤩), les mauvaises habitudes qu’il conviendrait de quitter: alcool, tabac, et non, je n’irai pas plus loin😁.

Nous sommes baignés dans une multitude de discours bienveillants (ou moins bienveillants) sur ces pratiques que nous devrions adopter ou lâcher. Ces discours s’opposent parfois entre eux et peuvent se révéler culpabilisants.

Parmi toutes ces bonnes pratiques, lesquelles sont réellement bénéfiques pour moi? Car je ne suis pas les autres, et chacun est différent des autres. Nous avons des aspirations, des envies, des manques, des besoins différents les uns des autres. Comment savoir ce qui est réellement bon pour moi, quelles bonnes pratiques vont vraiment améliorer ma qualité de vie, c’est-à-dire in fine me rendre plus heureux?

Cela peut avoir l’air évident me répondrez-vous; par exemple il est évident qu’arrêter de fumer ne peut que faire du bien. Cependant, dans certains cas, le niveau de stress d’une personne est tel à un moment donné, que fumer constitue une soupape lui permettant de supporter son stress. Tout est, comme toujours, une histoire de contexte.

Donc, comment savoir?

1- Tout d’abord, j’observe; je prends le temps de m’observer; c’est-à-dire je m’arrête, j’arrête tout ce que je suis en train de faire, et j’utilise tous mes sens. Qu’est-ce que je ressens? Une douleur? Une envie? Une attirance? Un manque? Une besoin? Lequel? Où ça? Comment est-ce que je me sens? Dynamique? Reposé? De bonne humeur? Fatigué? Pourquoi?

Si je n’ai pas le temps, je prends juste 2 minutes tous les jours et j’essaie de faire cela à la même heure pour que cela devienne un automatisme: se poser 2 minutes tous les jours pour faire attention à soi ne peut être qu’agréable 😊.

(et là, je me demande si je ne suis pas en train de vous imposer une de mes bonnes pratiques … 🙃)

2- Ensuite, vous vous rendrez compte que l’observation amène l’intuition, l’intuition de ce qui est bon pour vous; vous savez, l’intuition, cette petite voix que nous faisons souvent taire car son discours ne correspond pas toujours à ce que nous souhaiterions contrôler. Pourtant, notre intuition ne nous veut que du bien et a toujours raison puisque c’est la nôtre et qu’elle nous connaît parfaitement. Plus nous sommes dans le lâcher prise et plus elle se manifeste. Au cours de ces 2 minutes (ou plus👍) d’observation, tentez d’écouter votre petite voix bienveillante et observez les arguments que vous lui opposez.

3- Enfin, nous pouvons nous faire aider de quelqu’un pour décrypter nos besoins. Ils sont parfois tellement enfouis que nous avons du mal à y accéder. On peut en effet comparer notre organisme au plus performant des ordinateurs, mais dont nous aurions par moment perdus le mode d’emploi. Pour retrouver comment utiliser les bons programmes, se faire aider d’un technicien peut s’avérer profitable.

Le kinésiologue dispose de la technique du test musculaire qui lui permet d’interroger votre corps à la recherche du besoin enfoui, y compris au niveau émotionnel, psychologique ou inconscient. Car souvenez-vous, tout est déjà en vous et c’est votre corps, donc vous, qui savez ce qui est le mieux pour vous.

Qu’est-ce exactement que le test musculaire? Réponse dans le prochain post ☺️.