La marche semble être le mouvement par excellence qui nous fait du bien. Elle n’engendre pas de chocs traumatiques, contrairement à la course. Elle se pratique en plein air, nous permettant de nous oxygéner, sans toutefois entraîner de souffrance respiratoire grâce à son rythme doux. MARCHER NOUS RECONNECTE À LA NATURE, ET DONC À NOUS-MÊMES.
Et pourtant, cela nous arrive de ne pas nous sentir énergisé par une petite balade, alors que nous voulions profiter du bon air en faisant bouger un peu notre corps et que pourtant nous n’avons pas forcé. Comment cela est-il possible ?
La marche nécessite une bonne coordinations des muscles de plusieurs membres qui se synchronisent en un seul mouvement : quand nous marchons, n’oublions pas que les bras contribuent à nous équilibrer, ainsi que la position globale de notre corps et de la tête. Dès lors, une multitude de facteurs peuvent impliquer un déséquilibre dans notre démarche :
- L’habitude de placer notre poids en peu an arrière ou un peu en avant de la ligne médiane : car alors l’appui sur nos pieds n’est pas juste
- La pronation (pieds légèrement tournés vers l’intérieur)
- La supination (pieds légèrement tournés vers l’extérieur)
- La marche avec des talons : déforme la station debout du corps sur le long terme
- Un blocage dans la nuque : enlève de la flexibilité aux mouvements
- La pratique de la danse classique : tord le corps de façon non naturelle
- Une entorse : déséquilibre un côté du corps
- L’adolescent qui grandit trop vite
- Une blessure en général, notamment sur les membres inférieurs (rupture du ligament croisé par exemple, claquage…), et ceci même des années après le corps a pris de mauvaises habitudes de compensation
- … la liste est longue
Comme tous les déséquilibres, celui qui affecte en priorité la marche peut faire naître certaines émotions, notamment le sentiment de se sentir DECONNECTÉ ou SOUCIEUX, alors qu’on voudrait être DOUX, GENTIL ou EN PAIX. Si en effet, nous sommes déconnectés de nous-même car nous n’avons pas de fluidité dans un mouvement aussi basique que la marche, comment trouver les ressources pour être connecté aux autres, notamment pas la gentillesse ou la douceur ?
Et bien, la stimulation de certaine points d’acuponcture par une kinésiologue peut permettre en une seule séance de rétablir ce déséquilibre, sans qu’il soit a priori besoin de semelles orthopédiques ou de kinésithérapie.
Et ce qui est vrai pour la marche l’est aussi pour la course. Sportifs, n’hésitez plus !