Silence ! ça pousse…

Depuis quelques jours, l’approche de l’équinoxe et l’ensoleillement grandissant provoquent la sortie rapide de pousses de toutes sortes (de poussettes ? Des poucettes ?). C’est vrai pour les buissons urbains, pour les bulbes des squares, pour les pissenlits des bords de trottoirs. C’est encore plus frappant en forêts dont la physionomie s’embellit jour après jour.

J’en profite pour aller faire mon marché quasi-quotidiennement et comparer les jours de sortie des espèces. Savez-vous en effet que beaucoup de plantes sylvestres et de bourgeons ligneux sont comestibles, si ce n’est la plupart ? Ils sont d’ailleurs très riches en vitamine C, beaucoup plus riches que les fruits et légumes des magasins, ne serait-ce le magasin labellisé biotop, genre Demeter.

C’est de là que vient l’absence d’emmagasinage de vitamine C dans notre organisme ; on ne peut pas faire de stock. 

La nature est merveilleusement faite ; quand l’être humain a évolué pour parvenir au parfait homo sapiens sapiens que nous sommes, il se nourrissait exclusivement de ce qu’il trouvait dans la nature. C’est le fameux chasseur-cueilleur (cueilleur surtout, d’ailleurs) d’avant la sédentarisation et les cultivations. Les fruits d’une cueillette (😉) étant forcément chargés en vitamine C, le corps humain n’avait pas besoin de faire et de pouvoir faire du stock.

Notre milieu de vie a cependant grandement évolué pour aboutir (échouer ?) à celui que nous connaissons, nous occidentaux européens : un milieu urbain pour la majorité d’entre nous, ou rural dans des conditions naturelles souvent dégradées entre des champs (re-)couverts de pesticides et des forêts, si ce n’est artificielles, en tout cas en grande partie façonnées voire fabriquées ; il n’existe plus de forêt primaire en France, ni dans aucun autre pays européen. 

De la même manière, notre alimentation a évolué puisque sur les 80 000 espères comestibles existant à travers le monde, seulement 50 vont traverser l’assiette d’un européen du XXIe siècle. Certaines personnes n’en consomment même plus du tout et des cas de scorbut sont réapparus dans les statistiques des hôpitaux, cette maladie causée par une carence grave en vitamine C et qui touchait au moyen-âge les marins au long cours (et pas les navigateurs 😕). 

Alors, je me demande si, tout en voulant échapper aux contraintes de la nature en artificialisant toujours plus notre environnement afin de nous garantir (la possibilité d’) une disponibilité de tout, forcément immédiate et donc rassurante, ne nous sommes-nous pas créés des contraintes par rapport à notre santé ? L’éloignement d’un mode de vie naturel a engendré la disparition de certains réflexes et l’absence d’exercices musculaires dont nos os et toute notre physiologie ont besoin. Le fait d’être coupé du gazouillis des passereaux, du ruissellement des sources, de l’odeur des saisons… a bloqué notre intuition de ce qui est bon pour nous à titre individuel. L’absence de temps mort dans la journée empêche les occasions pour que les idées et les réflexions surviennent, et empêche donc la satisfaction de prendre des décisions pour soi au lieu de laisser les évènements nous devancer. 

Or ces liens devraient, me semble-t-il, perdurer dans la mesure où nous sommes partie intégrante de la nature. La nature, c’est nous ! Nous couper de la nature, c’est nous couper d’une partie de nous-mêmes. Ainsi blessés, les maladies physiques et psychiques peuvent rapidement nous envahir.

La kinésiologie ne permet pas seulement de faire disparaître, ou atténuer, les symptômes de certaines maladies ; elle peut aussi, et c’est son atout, renouer ce lien à nous-mêmes :

  • En réintégrant le réflexe que vous n’avez plus ;
  • En renforçant votre muscle faible ;
  • En sédatant votre muscle hypertonique qui compense pour les autres ;
  • En renforçant votre intuition ;
  • En identifiant une carence ;
  • En remplaçant une croyance qui vous bloque ;
  • En consolidant vos atouts originels ( le sentiment de compétence, la confiance en soi, l’estime de soi, le sentiment d’individuation)
  • Etc.,…

La kinésiologie a cette capacité car elle considère l’être humain comme un tout inséparable de lui-même.

Aussi, en attendant de vous organiser une séance, prenez le temps au minimum, si vous craignez une intoxication, d’observer autour de vous toutes ces petites et plus grandes plantes qui sortent leur magnifiques atours pour capter au maximum le soleil (et vos regards☺️). Regardez-les pleins d’admiration et écoutez-les ; silence, ça pousse !